L’organisation de la 55e
Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (Bad), qui se
tiendra du 25 au 29 mai 2020 à Abidjan, est entrée dans sa phase
active. Un protocole d’accord a été signé dans ce sens, hier, entre la
Côte d’Ivoire et le Groupe de la Banque africaine de développement (Bad)
à l’immeuble Sciam, au Plateau.
Représentées respectivement par
la ministre du Plan et du développement, Nialé Kaba et le secrétaire
général de la Bad, Vincent Nmehielle, les deux parties se voient ainsi
officiellement investies des tâches qui leur sont dévolues dans
l’organisation pratique de cette rencontre de haut niveau. « Le
protocole d’accord que nous venons de signer permettra d’optimiser la
synergie d’actions entre le groupe de la Banque mondiale et la Côte
d’Ivoire, pour une parfaite organisation des prochaines assemblées.
Suite à cette signature, des négociations se feront pour la phase
pratique de nos différentes responsabilités », a indiqué Nialé Kaba,
avant de souligner que la particularité de la 55e Assemblée
annuelle s’explique par le fait que la Banque sera appelée à élire un
nouveau président, par le conseil des gouverneurs.
En outre,
l’émissaire du gouvernement fait savoir que le choix de la Côte d’Ivoire
pour abriter cet évènement n’est pas fortuit. « Il traduit la confiance
de cette institution multilatérale, et également la confiance de la
communauté internationale en la Côte d’Ivoire, et également le
leadership réaffirmé de notre pays. Ainsi que son rayonnement au plan
diplomatique sur la scène internationale, sous la houlette du Président
de la République, Alassane Ouattara », a-t-elle expliqué.
Vincent
Nmehielle, sécrétaire général de la Bad, a, pour sa part, souligné que
l’institution qu’il représente s’engagera aux côtés du comité national
d’organisation à contribuer efficacement à la réussite de cette édition.
La 55e Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (Bad) est couplée à la 46e
Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de
développement (Fad). Ce sera une occasion idoine d’aborder les défis
auxquels le continent est confronté et aussi de proposer des moyens pour
le développement inclusif de l’Afrique.
Environ 3000
participants sont attendus à Abidjan, parmi lesquels des Chefs d’Etat,
des ministres des Finances, des gouverneurs de banques centrales, des
représentants de la société civile, des dirigeants d’organisations
internationales.
fratmat.info