Elles ont été organisées par la Cellule d’analyse de politique
économique du Centre ivoirien de recherche économique et sociales
(Capec-Cires) avec l’appui de l’Université des Unions unies aux
Pays-Bas, le Laboratoire d’analyse quantitative appliquée au
développement du Sahel (Laqad-S) de l’université de Ouaga 2 et
l’Institut kényan de recherche et d’analyse des politiques publiques
(Kippra), avec l’appui financier du Centre de recherches pour le
développement international (Crdi).
L’objectif de ces deux
conférences de haut niveau, qui ont été ouvertes par le ministre du
Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, est de contribuer
dans un premier temps à une meilleure compréhension des facteurs
explicatifs et des effets de l’innovation et dans un second temps à la
maîtrise des déterminants et des impacts de l’entrepreneuriat inclusif.
Après les trois jours de travaux, les chercheurs, doctorants et tous
les autres participants ont formulé plusieurs recommandations. D’abord
que l’innovation soit constante dans les modes organisationnelles, de
vie et de production. Pour le Pr Alban Ahouré, directeur de la
Capec-Cires, « c’est le gage du développement ».
Aussi, a-t-il
été recommandé aux entreprises, tout en restant focalisées que la
recherche de profit, de contribuer à la réduction de la pauvreté et à
travers les nouveaux modèles d’affaires plus connus sous le concept de
l’entrepreneuriat inclusif. « Nous avons collecté des données auprès
d’un échantillon très représentatif et voir comment ce modèle d’affaire
peut aider. Et nos résultats, que ce soit en Côte d’Ivoire, au Kenya ou
au Burkina Faso, montrent bien que ce modèle peut avoir un effet sur la
réduction de la pauvreté », a argué le Pr Alban Ahouré.
L’entrepreneuriat inclusif se définit comme un modèle d’affaire dans
lequel l’entreprise intègre dans sa chaine de production des personnes
au bas niveau de l’échelle.
Prononçant le discours de clôture de la conférence, la Pr. Ly-Ramata
Bakayoko, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a rappelé
que « l’autonomisation des femmes et l’emploi des jeunes font partie des
priorités du Programme social du Gouvernement (Ps Gouv 2019-2020) ».
Et
d’en déduire : « chers collègues chercheurs, convenez avec moi que vos
travaux intéressent mon département au plus haut point (…) Je reste en
attente des conclusions sous forme de documents de politiques, pour ce
qui concerne les analyses faites sur le genre, les femmes, la famille et
les enfants »
fratmat.info